I Should hate you but i love you - Chapitre 5
Pseudo : Mary

Chapitre 4 :
- De Kévin ? Me demande-t-il en arrêtant le téléviseur.
- Oui ! Je ladore, même plus, je narrive même pas à décrire ce que je ressens. Quoiquil fasse, je laime tout simplement. Je nai jamais été aussi convaincu de mes sentiments, cest horrible ! Dis je en larmes.
- Pourquoi cest horrible, je suis daccord papa, ne va pas être enchanté que tu sois amoureux dun Keller, mais bon il respectera tes sentiments !
- Il est fiancé !
- Mince, ça sest vraiment injuste. Je suis désolé petite sur !
- Pas autant que moi, Frédéric, dis je en me reprenant et en me levant.
Je me dirige vers la cuisine et je me plonge dans la préparation du dîner. Je ne devrais pas penser à lui, pourtant mon esprit ne maide pas ! Alors que je suis en train de faire cuire les petits pois, mon téléphone sonne, je le prends dans ma poche et je réponds.
- Allô, Julia ? Cest Sandra !
- Sandra oh mon dieu, que je suis heureuse de tentendre au téléphone, jai tellement besoin de parler à une amie !
- Ola, que se passe-t-il, miss ? Me demande-t-elle alors que je fonds en larmes.
- Je suis amoureuse
seulement je ne devrais pas, il est fiancé et ne voit en moi quune amie !
- Explique moi tout, Julia, et cesse de pleurer, tu sais très bien que ça ne te mènera à rien de pleurer !
- Je le sais bien, mais je ny arrive pas, cest mon cur qui pleure et je ne peux pas me contrôler !
- Tu es réellement amoureuse alors ?
- Oui cest totalement différent de ce que jai pu un jour ressentir envers une personne. Kévin est tellement
Et je lui cite tous ce que jaime chez lui, même si je sais quil a des défauts, je les aiment eux aussi. Et ensuite je lui explique toute lhistoire, lhistoire de notre rencontre, les retrouvailles à lécole, la découverte de nos noms de famille, et tout le reste. Lorsque jai fini mon monologue, un blanc sinstalle, mais je sais quelle est toujours au bout du fil, elle réfléchit. Moi pendant ce temps, jéteins les petits pois et met à cuire les steak hachés.
- Tu veux que je te dise quelque chose, Julia ?
- Va-y au point où jen suis, je ne risque pas de tomber plus bas ! Dis-je ironiquement.
- Crois-y, crois en ton amour, lui aussi doit ressentir quelque chose à ton égard, alors comment pourrais-tu expliquer son envie de parler de son problème quà toi, ses gestes tendres, son baiser sur la joue. Il sait que tu es différente des autres filles mais il ne sait pas quel est ce sentiment.
- Sandra sil te plait, ne me fais pas de faux espoirs, je suis assez grande pour entendre que cest impossible.
- Julia, je ne te mens pas, je pèse mes mots pour en être sur ! Et la jen suis sure à 90, il ressent un truc spécial pour toi, après à toi de faire en sorte que les 10 qui ne sont pas à ta faveur le devienne.
- Sandra, tu me connais, je ne suis pas douée pour ce genre de chose.
- Alors il faut que tu ty mettes ! Désolée ma chérie, mais si tu abandonnes, ne viens plus pleurer !
Je souris, toujours la même Sandra. Elle na pas changé, elle est toujours aussi droite et franche. Avec elle on sait toujours sur quel pied danser !
- Ok, je nabandonnerai pas !
- Ah je préfère ça ! Je préfère entendre cette sonorité de ta voix que lautre. Bon je pense avoir rempli ma mission, remercie ton frère en passant ! Il ma appelé pour que je te remonte le moral !
- Ok merci beaucoup de mavoir appelé, sinon comment va tout le monde ?
- Tout va pour le meilleur des mondes, à part que tu nous manques énormément mais bon, on fera tout pour venir te voir. Bon la récréation va finir, bisous la miss, tout le monde tembrasse.
- Bisous Julia, tiens le coup ! Hurlent des voix derrière elle. Je reconnais les voix des filles de mon ancienne équipe de Volley.
- Bisous à vous toutes, dis-je avant de raccrocher.
Je me dirige vers la salle à manger pour mettre la table et je vois mon frère sur le canapé faisant comme si de rien nétait.
- Frédéric ?
- Oui ? Demande-t-il complètement plonger dans son feuilleton.
- Merci beaucoup, lui dis-je avec le sourire.
Il se retourne vers moi et me sourit à son tour.
- Elle ma balancé ?
- Oui, Sandra est trop franche !
- Le plus important cest quelle test rendue le sourire !
Je mapproche du canapé et je passe mes bras autour de son cou avant de lembrasser sur la joue. Grâce à lui et à Sandra, jai repris du poil de la bête. Je ne dois pas abandonner la partie, peut être quun jour, moi et Kévin serions plus que des amis, mais en attendant, je dois garder espoir et faire en sorte de le soutenir. Voilà ma nouvelle résolution.
Depuis ce jour, deux mois se sont écoulés, et nous sommes déjà au mois de Novembre. Je me suis lié avec énormément de gens avec qui je passe mes pauses en compagnie aussi de Kévin, qui semblent souvrir de plus en plus. Mais jarrive à voir quil y a encore une ombre dans ses yeux. Entre nous deux, rien na réellement changé, on traîne seulement ensemble et nos liens damitié deviennent plus forts, jai appris à contrôler mes sentiments. Et lorsque quil a envers moi des gestes tendres, je les prends à la rigolade et je le taquine. Mathieu quant à lui a été le premier à voir clair dans mon jeu, et dés quil a loccasion, il me laisse en compagnie de Kévin en tête à tête. Dailleurs aujourdhui aussi, il nous a lâché, on devait se faire un cinéma à trois, Kévin, lui et moi. Seulement monsieur a décidé de me laisser seule avec lui. En ce moment, je suis avec Kévin et on se questionne sur le film que nous allons voir
il faut dire quon ne manque pas de choix, entre les films de guerre, les films dhorreur, les films romantiques et les films comiques.
- Tu veux voir lequel ? Me demande-t-il.
- Personnellement je penche pour « Orgueil et préjugés », jai adoré le livre, mais bon cest un film romantique !
- Ok pour « Orgueil et préjugés » ! Dit-il en se dirigeant vers les guichets.
- Attends, Kévin ! Lui dis-je en le retenant par le bras avant dajouter :
- Si tu nas pas envie de le voir, on va voir un autre !
- Moi aussi jai envie de le voir ! dit il avec le sourire.
- Menteur, ça se voit que tu mens, tu sais cest un film à la guimauve, il y a des bisous partout, et ils se disent des mots doux tout le long ! Tu es sure de supporter ce supplice ?
Il rigole et sapproche de moi en disant.
- Si jamais ça me soule trop, je mentraînerais sur toi, quen dis tu ?
- Ne dis pas de bêtises, de plus le film nest pas à la guimauve !
- Oui, je sais vu que jai déjà lu le livre, dailleurs je ladore !
- Menteur !
- Quest ce quil te fait penser que je mens, cette fois ci ? Mes yeux ? Mon visage ? Mes lèvres ?
Je démoralise et marmonne.
- Cest mon imagination, où depuis quelque temps tu te lâches ?
- Cest de ta faute ! répondit-il en se mettant dans la queue.
- Comment ça, cest de ma faute !
- Tu macceptes sans me juger voilà, tes heureuse ? Avoua-t-il.
- Très même ! Dis je en lui tirant comiquement la langue.
Je le vois faire genre quil démoralise mais ses yeux ne me mentent pas, il a les yeux pétillant de malice, ce qui les rend encore plus envoûtant à mes yeux. Je sais quil devient de plus en plus populaire avec les filles depuis quil est devenu ouvert. Jen suis même jalouse, mais il semblerait quil me veuille encore à ses côtés, et rien que ça, ça me rends heureuse ! Depuis le fameux jour, où jai appris quil avait une fiancée, nous en navons plus jamais reparlé. Pourtant je meure denvie de savoir sil lest toujours. Pas pour le draguer, je ne suis pas assez audacieuse pour le faire, jai bien trop peur de le perdre. Mais seulement pour savoir quil nest plus lié par obligation à une personne.
On est désormais assis dans la salle de cinéma, et on discute toujours avec animation.
- Au fait, avec qui tu vas au bal de noël ? Me demande-t-il.
- Alors là, bonne question ! Je ne sais pas, jirai peut être avec mon frère, sil accepte encore dêtre mon cavalier pour la énième fois !
- Ne me dis pas, que tu nes jamais allé à un bal avec un garçon qui te plait.
Aie, il vient de marcher sur une des mines de mon cur. Je ne veux même pas répondre à cette question, cest trop la honte pour une fille de 18 ans, de nêtre jamais sorti avec aucun garçon. Pourtant cest mon cas, jai toujours refusé les occasions qui métaient proposés car je savais que je ne les aimais pas autant que jaime Kévin. Avant je ne savais pas quel était le sentiment « aimer », mais maintenant je le sais rien quen regardant Kévin, je souhaite son bonheur même si celui ci nest pas à mes côtés.
- En effet, je ne suis jamais allée à un bal avec un autre garçon que mon frère.
- Pourquoi, tes pourtant mignonne ?
Je rougis à son compliment et réponds :
- Jai déjà eu des propositions mais je les ai toutes déclinées !
- Pourquoi ?
- Tu ne te moqueras pas de moi ?
- Julia, je te respecte tellement que je penserai jamais à me moquer de toi, sur un sujet aussi intime.
Je lui sourit et le remercie avant de lui dire :
- Si je les ai toutes déclinées, cest parce que je savais quils ne métaient pas destinés !
- Tu attends donc le grand amour ?
- Tu dois trouver cela idiot, non ?
- Non, je ne trouve pas idiot que tu te réserves au grand amour, cest même adorable, seulement jespère que tu ne passeras pas à côté.
- Maintenant je sais que je ne suis pas passé à côté, car être amoureuse cest plus que je ne limaginais !
- Ah bon, et selon toi, cest quoi le grand amour ?
Je le regarde droit dans les yeux, et je commence à jouer avec mes doigts avant davouer indirectement ce que je ressens envers lui.
- Le grand amour, cest quand
on narrive pas à décrire ce sentiment qui nos tenaille, on est à la fois torturée et heureuse lorsquon est à ses côtés. Lorsquon quitte cette personne, on ne souhaite quune chose lavoir de nouveau près de nous. Et le grand amour cest surtout, vouloir le bonheur de cette personne. Le simple fait de la voir avec le sourire, nous rend heureuse même sil trouve le bonheur auprès de quelquun dautre.
- Waouh, alors tu laimes réellement cette personne ! Ta vision de lamour vrai est touchante même troublante.
- Désolée, je ne voulais pas te gêner !
Ses yeux me regardent si intensivement que jen perds encore mes moyens, jai limpression dêtre à nue devant lui et je ne sais pas comment réagir. Je détourne la tête et regardes lécran où commence enfin le film. Je narrive pas à entrer dans le film, ce nest pas à cause de lui mais de moi. Mon cur me sers toujours autant et je narrives pas à oublier les yeux de Kévin, il semblait réellement ému par ma définition de lamour vrai. A la fin du film, il me prend la main et je le suis tel un pantin. Dun seul coup, il se retourne et me demande très inquiet.
- Tu vas bien Julia, jai limpression que depuis le début du film tu es ailleurs, est ce moi qui tes troublé ou fait du mal ?
- Non, tu ny es pour rien Kévin, je te rassures, excuse moi de tavoir inquiété ! Dis je en souriant.
On se remet à marcher mais il garde toujours ma main dans la sienne, je suis heureuse de ce contact. Dun seul coup, il sarrête net et me tire en courant. Je ne comprends pas se qui se passe jusquà que jentende.
- Eh mais cest Kévin Keller, le Fiancé de la traînée de New York ! En plus il est avec une fille, poursuivez le, on tient laffaire du siècle.
Avec les paparazzis à nos trousses, Kévin mattire dans les rues plus ou moins animées de la ville. Finalement il me plaque contre la paroi dun mur dun cul de sac et se colle à moi. Je sens son cur battre violement dans sa poitrine et cela doit être la même chose dans son cas. Je menivre de son odeur et je mets à rougir. Quest ce que je fais dans un moment pareil, ce nest pas le moment de rougir. Voyant que le danger est passé, il sécarte de moi rapidement et me demande pardon. Je ne sais pas sil rougit ou non, mais il est terriblement mignon.
- Je suis désolée de tavoir obliger à courir dans les rues, seulement je ne voulais pas quil tarrive une chose aussi horrible. Je suis toujours fiancé avec Kelly, malheureusement. Et désormais vu quelle sest assagie, ils essayent de trouver quelque chose contre moi, ses chiens. Jespère quaucun naura une photo valable sinon je ne sais pas ce que je leur fais, dit il fou de rage.
- Ce nest pas grave, Kévin ! Dis-je en essayant de le rassurer.
- Si cest grave Julia, je ne veux pas quils puissent te faire du mal, ça je ne le permettrai pas, ça jamais, je préfère encore mourir !
- Idiot, tu crois que ça me fera plaisir que tu meures pour moi ?
Il sourit en métreignant tendrement et je sens son souffle sur mes cheveux. Il me les caresse doucement et dun seul coup, je sens des larmes tombaient dans mon cou.
- Kévin ?
- Je suis désolé, Julia, mais je suis en train de craquer, alors sil te plait laisse moi encore une fois craquer devant toi.
- Bien sur, seulement tu es idiot de tinquiéter pour ça, cest juste une photo et un potin de plus.
- Peut être que tu as raison, mais je tadore trop pour quun connard puisse te faire de la peine.
Je souris tendrement et je ferme les yeux pour profiter de cette instant qui allait peut être, être le dernier.
- FIN -
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